Notre Conseil a déjà écrit à plusieurs reprises sur ce sujet : la prescription électronique est devenue la norme depuis le 1er janvier 2020.
Les conditions et modalités du processus sont détaillées par l’INAMI.
En substance, depuis l’implémentation de cette mesure, le médecin remet à son patient à l’issue de la consultation une preuve papier de la prescription électronique créée, charge revenant alors au patient de se rendre en pharmacie et de faire scanner ce document pour que lui soient délivrés les médicaments prescrits.
Le groupe de travail mis sur pied par l’INAMI n’a toutefois pas cessé ses réflexions, tendre vers une dématérialisation complète du processus de prescription étant l’objet de ses travaux depuis lors.
En pratique, le patient ne sera in fine plus obligatoirement muni d’une preuve papier de prescription lors de son passage en pharmacie. Il pourra choisir à l’issue de chaque consultation s’il souhaite recevoir la preuve papier ou non.
Il sera dès lors de plus en plus recouru aux outils numériques d’ores et déjà accessibles aux patients et professionnels des soins de santé (logiciel Recip-e, conservation des données au moyen de la carte d’identité électronique, portails régionaux de réseaux de soins de santé, autres applications en développement, etc.).
L’INAMI y voit un intérêt fort pour la qualité des soins et la relation thérapeutique entre les divers acteurs, de même qu’une étape-clé dans le processus d’empowerment du patient autour duquel s’articulent les visions, missions et objectifs des différentes autorités de santé et organes compétents ces dernières années.
Le dernier rapport du groupe de travail de l’INAMI est consultable sur son site.
Ainsi, une transition vers ce mode de fonctionnement généralisé s’opèrera :
- dès juin 2021 : compte tenu de la situation sanitaire particulière que nous connaissons, impliquant une nécessité de limitation des contacts physiques rapprochés, ce processus dématérialisé sera d’application dans certains cas particuliers ;
- et plus encore dès le 15 septembre 2021 : l’option de dématérialisation totale du processus de prescription deviendra à cette date accessible aux patients qui le souhaitent et à leurs prescripteurs.
Dans l’intervalle, le développement d’outils numériques se poursuit.
Le Conseil provincial ne manquera pas de tenir ses membres informés de toute évolution en la matière.